Cet article a été initialement publié sur le site du syndicat la CFE-CGC.
Comme convenu suite à la signature, le 23 février, d’une déclaration commune (“Le droit collectif n’est pas l’ennemi de l’emploi”), les organisations signataires syndicales de salariés et de jeunesse (CFE-CGC, CFDT, CGT, FSU, Union Syndicale Solidaires, UNSA, UNEF, UNL et FIDL) se retrouveront mercredi 3 mars à 9h30 au siège de l’UNSA (en compagnie cette fois de la la CFTC) pour une nouvelle réunion intersyndicale. Au menu des discussions : une éventuelle position commune d’accord sur les changements à réclamer au très controversé projet de loi El Khomri et un échange quant à une possible action de mobilisation pour la fin mars.
Cette réunion se tiendra deux jours après l’annonce gouvernementale du report au 24 mars de la présentation du projet de loi El Khomri, initialement programmée le 9 mars en Conseil des ministres. D’ici là, le gouvernement s’est engagé à consulter l’ensemble des partenaires sociaux : organisations syndicales et organisations patronales.
“Nous allons laisser toute sa chance à cette nouvelle séquence de concertation”, indique Carole Couvert, pour qui “le projet de loi est inacceptable en l’état”. “Si entre maintenant et le passage en Conseil des ministres, nous avons des signaux du gouvernement sur une évolution, notamment du licenciement économique, sur le fractionnement du repos quotidien, le forfait-jour et la médecine du travail, alors nous en tiendrons compte, explique la présidente de la CFE-CGC. Si le projet devait rester en l’état, la CFE-CGC n’exclut aucun type d’actions.”