L’insee souligne une activité en progression mais une croissance moins élevée que prévue

L’Insee a publié un document faisant un point sur la conjoncture en octobre 2015. 

Une vue d’ensemble est disponible et permet de constater que la croissance est bien présente en France mais demeure irrégulière. 

 

La conjoncture européenne dans le vert

L’Insee souligne que les économies avancées sont restées dans une dynamique positive au 2e trimestre 2015 : la croissance de la zone euro a ainsi gagné 0,4% sur cette période. Il est même prévu que la croissance soit aussi de +0,4% au 3e trimestre puis de +0,5% au 4e trimestre de l’année 2015. La faiblesse de l’euro et la baisse des prix du pétrole sont les facteurs importants de cette croissance. 

La France semble être la mauvaise élève de l’Europe avec une croissance moins forte que prévue : cela est dû à la baisse de la production industrielle. 

 

La croissance française moins bonne que prévue

Le document de l’Insee précise que la croissance française sera de +1,1% sur l’année 2015 contre +0,2% en 2014. Si les signes de reprise sont bien présents, la croissance auparavant annoncée à +1,2% a dû être revue à la baisse. 

Il est rappelé que de nombreux emplois ont été créés en 2015, permettant de compenser la hausse de la population active. 

En France, l’irrégularité de la reprise est symbolisée par une nette perte d’activité au 2e trimestre 2015. 

 

Une zone euro forte face au contexte international

D’après l’Insee, la zone euro serait résiliente aux évolutions des économies étrangères et notamment émergentes. Les exportations de la zone euro sont d’ailleurs restées positives au premier trimestre 2015 en dépit d’un ralentissement du commerce au niveau mondial. 

La France verrait ses exportations ralentir mais éviterait la chute grâce à la demande des pays européens. Il est constaté une reprise par à-coups de la croissance française : reprise de l’emploi marchand grâce notamment au CICE et au Pacte de responsabilité ; maintien d’une inflation faible jusqu’à la fin 2015 en raison de la baisse des prix du pétrole ; hausse du pouvoir d’achat et de la consommation, au plus haut depuis l’année 2007. 

Toutefois, les perspectives de croissance sont encore tributaires de l’évolution économique des pays émergents ainsi que de la situation de la production manufacturière qui n’en finit pas d’osciller entre baisse et rebond. 

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