Comme chaque année, les représentants patronaux et salariaux du secteur médico-social non lucratif – incluant notamment la CCN 66 et la CCN 51 – viennent d’apprendre des pouvoirs publics de quelle enveloppe financière ils pouvaient disposer dans le cadre de leur politique salariale. Ils ont en effet été reçus le 14 février dernier à la direction générale de la cohésion sociale (DGCS) afin de prendre connaissance de l’ampleur des largesses de l’Etat à leur égard.
Autant dire d’emblée que les locaux de la DGCS ne se situent toujours pas à Byzance. Avec 1 % de marge de manoeuvre pour augmenter la masse salariale du secteur, les représentants du médico-social non lucratif ne sont pas repartis de la réunion avec des besaces bien pleines.
Ne craignant pas de désespérer plus encore les salariés, la CFDT précise que ce maigre pourcent doit permettre de prendre en compte les effets, entre autres, du “glissement vieillissement technicité” – GVT, désignant les effets de l’ancienneté et de l’amélioration des qualifications des salariés. Ceci déduit du 1 %, les marges de manoeuvre sont ramenées à moins de 0,3 % – et même 0 % dans la CCN 51.
“C’est juste une honte pour notre République !” conclut la CFDT. Certes…