Les emails prendraient-ils trop de place dans le travail des cadres ?

Les salariés cadres français admettent passer en moyenne 5h30 par jour à la consultation de leurs emails. 

Ce constat dressé par une étude Adobe parue le 26 août dernier amène plusieurs réflexions sur l’usage de cet outil devenu indispensable. 

 

L’email devenu incontournable en milieu professionnel

L’email est un outil vanté par la plupart des cadres sollicités pour sa capacité à faciliter la communication avec les autres en milieu professionnel. 

Toutefois, certaines information soulèvent quelques interrogations sur l’utilisation de l’outil au détriment d’interactions plus directes. 

En effet, la consultation des emails est une activité nécessaire mais peut revêtir un aspect très chronophage. Il en résulte que l’utilisation de l’email au sein de l’entreprise est favorisé par un quart des cadres interrogés. Cependant, l’email n’est pas près de supplanter la réunion, 47% des cadres préfèrent ce moyen de communication. Si le courrier électronique a des avantages, son utilisation doit être maîtrisée pour ne pas que l’outil prenne le pas sur le travail des cadres. 

 

L’email, oui mais avec modération

L’étude met en exergue l’impact de l’hyper connectivité des cadres sur leur travail et leur vie personnelle. 

Il en ressort que 73% des cadres français admettent consulter leurs emails avant d’arriver sur leur lieu de travail et que 76% vérifient leurs emails professionnels en dehors de leurs heures de travail. La consultation des messages électroniques reçus est devenu un réflexe pour la majorité des cadres, accentué par l’usage des téléphones portables qui permettent d’y accéder : 69% des cadres français consultés vérifient leur messagerie grâce à leur téléphone portable. 

Ce sont 22% des cadres en europe qui estiment vérifier trop souvent leurs emails, et 29% pour les 18-34 ans. Le document révèle alors que, parmi les cadres qui se sont imposés une “détox”, 61% se sont sentis plus détendus et 28% libérés, tandis que 9% ont affirmé être angoissés par cette coupure. 

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