Les ambulances, ces transports qui coûtent cher à la sécu

Le résultat des comptes de la santé 2016 a été rendu public par la DREES. On y découvre notamment que la consommation des transports de malades augmente. 

En 2016, c’est l’ensemble des soins ambulatoires qui a progressé à un rythme élevé par rapport à 2015. Entre autres, on remarque l’augmentation de l’utilisation des transports de malades. Ces transports regroupent le service d’urgence et de réanimation (SMUR), les ambulances, les véhicules sanitaires légers (VSL), les taxis, véhicules personnels et autres. La consommation de transports de malades représente en 2016, 2,4% de la consommation de soins et de biens médicaux. 

 

+1,6 Md€ d’augmentation depuis 2007 pour les transports de malades

Les dépenses de transports de malades s’élèvent à 4,8 milliards d’euros en 2016, progressant de 4,4 % en un an. Depuis 2007, ces dépenses ne cessent d’augmenter d’année en année. Elles représentent une augmentation de 1,6 milliard d’euros en 9 ans. Les modes de transports qui coûtent le plus cher sont les ambulances avec 42% de la dépense remboursée au titre des transports de malades, et les taxis avec 39%. Ce que l’on remarque surtout c’est que les ambulances, coûtent le plus cher à la Sécurité sociale mais ne représentent qu’un cinquième des trajets effectués : « Les trajets en ambulances représentent en 2016 uniquement 23 % du nombre de voyages mais 42 % de la dépense remboursée. Les VSL, moins médicalisés qu’une ambulance, représentent 32 % des trajets pour 20 % des dépenses remboursées. Enfin, les taxis – sans aucune médicalisation – représentent 45 % des trajets pour 39 % des dépenses. » 

 

Une bonne prise en charge par la Sécurité sociale

C’est pour les transports de malades que la Sécurité sociale prend en charge la part la plus importante des dépenses. En effet, elle rembourse les coûts pour l’assuré à hauteur de 93 %. Ce pourcentage s’explique par la proportion importante du nombre de patients en affection de longue durée, qui ont recours à ces services. De plus, la part de prise en charge des organismes complémentaires correspond à 3,7 %. Ainsi, le reste à charge des ménages concernant le transport des malades est très faible, avec 2,3% en 2016.  

 

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