L’engagement, dans le secteur de la sécurite privée, d’une lutte contre le travail illégal

Suite au constat, par les autorités publiques, des nombreux abus concernant le travail illégal dans le milieu de la sécurité privée, une lutte se met en marche grâce à la signature de la convention régionale de lutte contre le travail illégal dans le secteur de la sécurité privée. La ministre Myriam El Khomri a pu donner un discours lors de cet évènement. 

 

La sécurité privée, un milieu qui se développe

Le secteur de la sécurité privée est en pleine expansion selon l’Insee, il représente plus de 9800 entreprises en France soit plus de 140 000 salariés (chiffres relatés par le site du ministère de l’intérieur), c’est pourquoi il est important de protéger le monde de la sécurité privée et sa croissance, du travail illégal. 

Cette lutte est motivée pour la ministre du Travail, de l’Emploi, de la Formation professionnelle et du Dialogue social, dans l’objectif de contrer une injustice sociale mais aussi éviter les atteintes à la cohésion sociale du pays. Créant de la concurrence royale, c’est une menace contre la pérennité des entreprises qui, elles, respectent leurs obligations légales. La Ministre considère même que l’emploi, les salariés et les entreprises sont victimes du travail illégal. 

 

Un milieu ardemment sujet au travail illégal

La convention signée le 21 septembre 2015 s’inscrit dans un projet plus vaste qui a débuté en 2012 par la mise en place du plan national de lutte contre le travail illégal. Cependant, le secteur de la sécurité privée est fortement vecteur du travail illégal avec un taux de fraude de plus de 29% parmi les entreprises du secteur. 

Le travail illégal porte également atteinte à la protection sociale des salariés, aux efforts des entreprises et partenaires sociaux du secteur précité, c’est pourquoi diverses mesures sont enclenchées. Il ne faut pas non plus oublier que l’Etat est lui-même fortement touché par ces abus, qui l’atteignent à la fois dans son image son économie mais aussi dans son dévouement au respect du droit des travailleurs. Ces mesures englobent des actions de prévention et d’information ainsi qu’un meilleur système de repérage et de signalement et enfin la révision des sanctions conséquentes du travail illégal. La convention permettra une meilleure coordination des contrôles et relève la nécessité d’une coordination de tous les acteurs qui luttent contre cette infraction. 

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