Cette publication est issue du site de l’organisation d’employeurs FNTV.
Suite à la publication d’informations sur les « cars Macron », la Fédération Nationale des Transports de Voyageurs (FNTV) tient à apporter des éléments objectifs sur l’activité de ce nouveau moyen de transport.
Depuis l’ouverture à la concurrence des lignes nationales d’autocars en 2015, la fréquentation des « cars MACRON » progresse chaque année. En 2017, plus de 7 millions de personnes ont voyagé sur ces lignes, soit une progression de 14,5% par rapport à 2016. Depuis 2015, c’est plus de 14 millions de voyageurs qui les ont utilisées avec un taux élevé de remplissage des véhicules (plus de 50% en moyenne).
L’autorité de régulation des activités ferroviaires et routières (Arafer) a mené, en 2017, une enquête auprès de ces voyageurs : 17% des utilisateurs de ces services n’auraient pas effectué leur déplacement si l’offre d’autocar n’existait pas. Ainsi, 1,2 million de personnes n’auraient pas voyagé l’an dernier sans les « cars MACRON ».
S’agissant des salariés, un statut spécifique pour les conducteurs de « cars Macron » a été négocié entre les partenaires sociaux de la branche des transports routiers début 2017. Ainsi, un accord du 23 février 2017 définit et encadre cette activité en améliorant les conditions de travail des conducteurs qui sont habituellement affectés à ces services.
Ces autocars offrent une qualité de service et de confort élevés : fauteuils grand confort inclinables, toilettes, boissons et nourriture, wifi, prises électriques, presse, tablette ou liseuse individuelle, grandes soutes à bagages…
Malgré ces éléments positifs, l’équilibre économique de ces nouveaux services est encore loin d’être atteint. Le taux de recette par kilomètre progresse légèrement chaque année grâce aux efforts des entreprises qui affinent leur offre de transport.
La FNTV a sensibilisé à de nombreuses reprises le Gouvernement et les parlementaires sur cette situation alarmante qui nécessite que ces entreprises soient accompagnées dans leur développement en vue de leur consolidation et surtout pas fragilisées davantage. C’est pourquoi la FNTV appelle le Gouvernement à ne pas prendre de décision qui alourdirait la fiscalité de ce secteur déjà en difficulté et mettrait en péril une activité pourvoyeuse d’emplois (plus de 2 300 emplois) et offrant une solution plus écologique que la voiture particulière (un car = 30 voitures).