L’Insee a publié le 6 février 2017, une analyse portant sur l’infrastructure TGV. L’étude de l’Insee tente de déterminer si l’infrastructure TGV est un facteur de compétitivité pour les entreprises.
L’impact positif du TGV sur le taux de marge et la productivité
Selon L’Insee, en France, les entreprises ou les groupes dispersés sur plusieurs sites de production ont un poids économique très important.
En 2011, en incluant les filiales de groupes étrangers, ces structures emploient 56% de la main d’œuvre salariée du secteur marchand.
D’après l’Insee, en réduisant les temps de trajet entre leurs sites, les infrastructures de transport telles que celles du TGV sont susceptibles de diminuer les coûts de gestion de ces organisations complexes.
L’étude de l’Insee révèle que lorsque le temps de parcours entre un “quartier général” et l’un de ses sites distants diminue grâce à l’extension du réseau TGV, l’entreprise ou le groupe tendent à se réorganiser: l’emploi alloué aux activités de production des sites distants augmente au détriment des fonctions managériales, partiellement transférés aux quartiers généraux.
L’ampleur de ces ré-allocations diffère cependant selon le secteur d’activité.
Dans les services aux particuliers,un site bénéficiant du TGV réduit de 2,7 points la part des emplois de managers dans son emploi total. En contrepartie,il accroît de 3,0 points la part de ses emplois liés à la production.