Le secteur pétrolier se mobilise contre les ordonnances Macron

Cette publication provient du site syndical de la CGT

 

A compter d’aujourd’hui, 23 novembre, la CGT appelle à l’arrêt de travail dans l’ensemble de la branche pétrole, sur tous les sites, raffinage, pétrochimie, dépôts de carburants et dépôts portuaires, stations aéroportuaires d’avitaillement, etc. 

Les syndicats CGT de la branche Pétrole se sont réunis le 25 octobre dernier. La FNIC-CGT a reçu une fin de non-recevoir de la part des patrons du Pétrole à son à ses revendications qui engagent simplement la continuité des garanties existantes aujourd’hui : 

> Maintien du caractère impératif des éléments conventionnels de salaire : salaires hiérarchiques y compris les prime d’ancienneté, prime de quart et prime de panier
> Maintien des dispositions conventionnelles de l’anticipation au départ des travailleurs postés (pénibilité)
> Maintien des prérogatives conventionnelles de l’instance CHSCT, dans une industrie à risques comme celle du Pétrole 

“A quoi servirait-il demain d’obtenir un accord de branche, par exemple sur les salaires, qui peut ne pas s’appliquer dans n’importe quelle entreprise ? Il ne serait qu’une simple « recommandation » et obligerait à ce qu’il soit imposé par le rapport de forces, site par site”, pointe la FNIC-CGT. 

Ce 23 novembre, une mobilisation est également engagée dans la chimie et le caoutchouc, ainsi que des actions de grève pour défendre les conventions collectives des salariés de ces branches. 

Dans le cas d’une réponse négative de l’Union française des industries pétrolières (UFIP), la FNIC-CGT appelle partout à engager dès que possible l’arrêt des installations sur tous les sites, raffinage, pétrochimie, dépôts de carburants et dépôts portuaires, stations aéroportuaires d’avitaillement, etc, pour contraindre les employeurs et les pouvoirs publics à répondre aux demandes légitimes. 

Ajouter aux articles favoris
Please login to bookmark Close
0 Shares:
Vous pourriez aussi aimer

L’examen du PLFSS 2026 reporté au lundi 27 octobre

Le projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2026 (PLFSS 2026) devait être examiné en commission des affaires sociales à partir du jeudi 23 octobre 2025. Mais une lettre rectificative concernant l'insertion de la suspension de la réforme des retraites dans le texte impose de revenir à zéro. Le tout nouveau PLFSS 2026 doit donc être réexaminé en conseil des ministres et redéposé à l'Assemblée nationale. Conséquence directe : tout le processus est à...