Le niveau de vie des handicapés généralement inférieur à celui des personnes sans handicap

La Drees vient de publier un document relatif à l’analyse du niveau de vie des personnes handicapées en 2010. 

Il en ressort que les handicapés ont un niveau de vie globalement inférieur au niveau médian. Ces variations fluctuent selon la limitation induite par le handicap. La Drees propose aussi un point sur le niveau de pauvreté des personnes handicapées qui varie énormément selon la limitation de l’individu. 

Il est important de souligner que seulement 1,7 million de personnes ont un handicap reconnu administrativement. La Drees a choisi de retenir une définition large, regroupant 11,3 millions de personnes âgées de 15 à 64 ans et vivant en France métropolitaine. 

 

Le niveau de vie des handicapés inférieur à celui des non handicapés

L’étude de la Drees précise qu’en 2010, le niveau de vie annuel médian des personnes handicapées de 15 à 64 ans s’élevait à 18 500€, alors qu’il est de 20 500€ s’agissant des personnes sans handicap. 

Cette information change selon le handicap constaté. Ainsi, les personnes qui présentent une limite sévère ont un niveau de vie annuel médian de 16 800 euros. La Drees souligne que les handicaps auditifs ou psychiques et moteurs (lorsqu’ils restent légers) ont l’air d’être moins pénalisant. En revanche, le cumul de plusieurs handicaps a un effet très négatif sur le niveau de vie. 

 

30% des handicapés mentaux sévères vivent sous le seuil de pauvreté

Le document de la Drees propose un état des lieux des taux de pauvreté selon le type de handicap et son degré de sévérité. En 2010, les personnes qui souffraient d’un handicap auditif présentaient un taux de pauvreté plus faible (9,4%) que les personnes sans handicap (12,7%). 

En revanche, les personnes présentant une limitation mentale vivaient à 19,8% sous le seuil de pauvreté, et cela monte à 30,3% si l’on ne tient compte que des handicapés mentaux sévères. 

Les personnes handicapées qui cumulent les limitations sont aussi très touchées par la pauvreté avec 20,5% des personnes sous le seuil de pauvreté. Cela passe à 30,2% en ne tenant compte que des personnes aux limitations sévères. 

 

 

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