Cet article a été initialement publié sur le site de l’organisation patronale : MEDEF
Le MEDEF a réuni aujourd’hui, devant plus de 400 personnes, plusieurs personnalités politiques, économiques et de la société civile, afin de débattre de l’Accord commercial UE-Etats-Unis (TTIP/TAFTA). Pour discuter de cette négociation la plus ambitieuse et la plus complexe jamais menée, la commissaire au commerce Cecilia Malmström, le secrétaire d’état au commerce Matthias Fekl, l’ambassadeur américain Michael Punke ou encore Pascal Lamy ont été conviés pour faire la lumière sur les attentes, les inquiétudes mais aussi les opportunités de cet Accord.
Pour les entreprises françaises, le marché américain représente un relais de croissance important dans un contexte économique français et européen fragile. Plus que le respect du calendrier, ce qui importe est le contenu de ce projet d’accord : ouverture des marchés publics, application de l’accord par les Etats, inclusion des services financiers, etc. A condition d’être ambitieuses et équilibrées, ces négociations peuvent stimuler le commerce et les investissements, par exemple en facilitant l’accès aux marchés publics américains pour les PME françaises et européennes ou encore en simplifiant leurs procédures en douane.
Plus largement, ces négociations posent la question de la place de la France et de l’Europe dans la mondialisation, souvent perçue avec défiance alors que paradoxalement c’est en exportant et en s’internationalisant que nos pays pourront retrouver de la croissance.
Pour Pierre Gattaz, Président du Medef : « La mondialisation est une opportunité majeure et un levier de croissance et de création d’emplois pour notre pays. Une France qui gagne repose sur des entreprises innovantes, conquérantes à l’International. Et la France a des atouts formidables à faire valoir pour rayonner dans le monde ! »