Cet article est issu du site de l’organisation d’employeurs Medef.
Le MEDEF a pris connaissance avec intérêt des annonces de ce jour du président de la République.
Il partage l’analyse développée par le président de la République que la croissance économique est largement fondée sur la confiance que les entrepreneurs et les forces vives ont dans la politique suivie. La confiance se renforce avec des actes et des réformes qui sont en rapport avec les paroles.
C’est pourquoi le MEDEF partage l’ambition affichée de continuer les réformes indispensables à la prospérité à long terme de notre pays (simplification, droit à l’erreur, libérer le potentiel entrepreneurial, retraites, SNCF…).
Il se réjouit de l’annonce de la baisse du forfait social pour les entreprises de moins de 250 personnes ayant un accord d’intéressement : il est important d’inciter les entreprises à partager mieux la richesse créée. Pour autant, il regrette l’introduction d’un seuil de 250 salariés en ne baissant pas le forfait social sur toutes les entreprises.
Le MEDEF aurait également souhaité que le président de la République place la baisse des dépenses publiques au cœur de son intervention. Le niveau des dépenses publiques en France (57 % du PIB), le plus haut d’Europe, n’est pas soutenable dans la durée. Il faudra engager leur forte diminution pour permettre d’aller plus loin dans la baisse des prélèvements sur les ménages et les entreprises.
Pour Pierre Gattaz, président du MEDEF : « Le président de la République a raison de rechercher la confiance des forces économiques car elle est une composante essentielle de la croissance économique. Les réformes engagées vont dans le bon sens, mais elles ne suffisent pas. Il convient également d’entendre les sujets d’inquiétude des chefs d’entreprise et de les prendre en compte : prélèvement à la source, modification de l’objet social, dépenses publiques élevées, complexité administrative… certains éléments d’inquiétude n’ont pas encore été pris en compte. Il y a urgence. »