Le gouvernement présente les nouveaux indicateurs de richesse

Le gouvernement a publié un guide qui relate les dix nouveaux indicateurs de richesse du pays. Ces indicateurs s’inscrivent dans une stratégie mise en place par la Commission européenne, dite « Europe 2020 » afin de favoriser une croissance « intelligente », « soutenable » et « inclusive ». 

Ils vont ainsi permettre de suivre les réformes et leurs impacts. Les indicateurs seront rendus chaque année comme le prévoit la loi du 13 avril 2015 sur les « nouveaux indicateurs de richesse ». 

 

Le taux d’emploi 

Le premier indicateur nouvellement créé est le taux d’emploi. Il permet de faire le rapport entre le nombre de personnes occupant un emploi et l’ensemble de la population en âge de travailler. Le guide rappelle la définition que donne le Bureau international du travail (BIT) au sens d’une personne en emploi, c’est-à-dire une personne qui travaille au moins une heure par semaine. 

Le choix de cet indicateur est justifié par la priorité que représente l’objectif de compétitivité de l’emploi. Ce taux permet de mesurer la capacité d’un pays à mobiliser ses ressources en main d’œuvre. 

De cet indicateur, en découle des actions du gouvernement pour produire de nouveaux emplois. 

 

L’effort de recherche 

L’indicateur « taux de recherche » se mesure avec les dépenses intérieures consacrées à la recherche et au développement dans le PIB. Cela comprend les dépenses courantes et les dépenses en capital. Cet indicateur est un facteur de compétitivité important car la recherche permet des améliorations en matière de productivité et la qualité des produits français. La recherche permet aussi des évolutions considérables pour le développement durable. 

L’effort global de recherche est en hausse continue depuis 2007 en France mais n’atteint pas la moyenne de l’union européenne. Le gouvernement mène par conséquent des actions pour favoriser l’investissement en recherche et développement. 

 

L’endettement 

Le nouvel indicateur de l’endettement correspond à la comptabilisation de la dette publique, de la dette des entreprises et de l’endettement des ménages. C’est un thème majeur, qui suit l’emploi et qui doit être maintenu à un degré de soutenabilité afin de maintenir une stabilité économique. En effet, la dette permet le financement des investissements. 

La dette publique française, qui ne diminue pas depuis 2002, est plus élevée que la moyenne européenne. La politique qui découle de ce constat vise à réduire la dépense publique tout en restant en accord avec l’objectif de reprise de l’activité. 

 

Espérance de vie en bonne santé 

L’espérance de vie permet de calculer le nombre d’années qu’une personne vit en bonne santé depuis sa naissance. Ce thème est la 4ème priorité des français selon le CESE et France Stratégie. En 20 ans, l’espérance de vie des femmes a augmenté de 3,6 ans pour atteindre 85,5 ans et celle des hommes de 5,4 ans, pour atteindre 79,3 ans. 

L’espérance de vie en bonne santé est de 64,4 ans pour les femmes et 63 ans pour les hommes en 2013, plaçant la France dans un taux bien supérieur à la moyenne européenne. 

Cet indicateur permet au gouvernement d’établir de grandes priorités de santé publique, et de garantir l’accès aux soins ainsi qu’améliorer la qualité des parcours de santé. 

 

Satisfaction dans la vie  

Un nouvel indicateur nettement plus subjectif est créé, il s’agit de la satisfaction dans la vie. Il se calcul grâce à un questionnaire pour lequel les ménages doivent renseigner leur satisfaction. Ce calcul du bien-être s’est avéré nécessaire pour observer le ressenti des Français face aux dimensions objectives. 

La moyenne de satisfaction en France est en 2014, supérieure à 7 sur une échelle allant de 0 à 10. En revanche elle diminue avec l’âge, mais l’écart entre les hommes et les femmes est mince. Très légèrement inférieur à la moyenne européenne, cet indicateur rappelle que le gouvernement n’agit que dans l’intérêt du bien-être et de l’espoir des Français. 

 

Inégalités de revenus  

Le rapport entre la rémunération totale des 20% des ménages les plus aisés et des 20% des ménages les plus modestes donne l’indication des inégalités de revenus. 

La réduction est inégalités entre les revenus est une priorité du gouvernement, pour répondre à un double objectif de justice sociale et d’efficacité économique. En 2013, cet écart est établit à 4,3 en France, contre 4,6 en 2012. Ce chiffre est inférieur à l’écart moyen de l’union européenne. 

Le gouvernement a de nombreuses armes pour lutter contre les inégalités, à la racine il s’agit de favoriser l’éducation, ensuite les actions sont en faveur d’une reprise durable de l’emploi et enfin le maintien de services publics de qualité. 

 

Pauvreté en conditions de vie 

La privation matérielle, autrement dénommée pauvreté en conditions de vie est un indicateur relatif aux situations de difficulté économique durable. C’est encore une fois une priorité du gouvernement pour la lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale, l’indicateur permet de cibler et de réduire ces situations précaires. 

En 2014, 12% des français sont concernés par la privation matérielle, les jeunes sont les plus touchés. Ce taux de pauvreté est très inférieur à la moyenne européenne, mais le gouvernement doit continuer d’agir pour lutter contre ces phénomènes. C’est notamment avec le plan pluriannuel de lutte contre la pauvreté et pour l’inclusion sociale que les principales mesures sont mises en œuvre. 

 

Sortie précoce du système scolaire 

L’indicateur de sortie précoce du système scolaire mesure parmi les jeunes de 18 – 24 ans la proportion de ceux qui n’étudient plus, qui n’ont pas terminé le lycée et n’ont pas suivi de formation au cours des quatre dernières semaines. Cette lutte contre le décrochage scolaire est une des priorités de la stratégie « Europe 2020 ». 

 

Les deux derniers indicateurs concernent l’environnement, avec l’empreinte carbone et l’artificialisation des sols. Ces contraintes environnementales doivent être limitées pour un développement durable tout en conservant une économie solide, notamment avec le financement de la transition énergétique. 

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