Le ministère des affaires sociales et de la santé a pris deux arrêtés le 30 août dernier afin de remédier à la problématique croissante des déserts médicaux.
Ces arrêtés viennent d’être publiés au Journal officiel et concerne la répartition régionale des contrats de praticiens isolés à activité saisonnière et des contrats de praticiens territoriaux de médecine générale.
A la lecture de ces arrêtés, les territoires les plus désertés par les praticiens sont directement identifiables au nombre de contrats qui leurs sont affectés. Ainsi, les 3 seules régions à bénéficier de contrats de praticiens isolés à activité saisonnières sont l’Auvergne-Rhône-Alpes avec 40 contrats, Provence-Alpes-Côte d’Azur avec 40 contrats, et Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées avec 20 contrats.
Mais c’est en consultant la répartition des contrats de praticiens territoriaux de médecine générale que les écarts sont plus importants. C’est l’Auvergne-Rhône-Alpes qui figure en première place avec 99 contrats attribués, contre 60 contrats pour l’Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine qui est deuxième de ce triste classement.
Sur toute la France métropolitaine, ce sont 487 contrats de praticiens territoriaux de médecine générale, 500 en comptant l’outre-mer, qui sont créés pour limiter les déserts médicaux.
L’arrêté précise que des ajustements peuvent intervenir sur cette répartition au cours de l’année.