Cet article a été initalement publié sur le site UPA.
L’accord pour l’avenir des retraites complémentaires conclu le 16 octobre par trois organisations syndicales de salariés (CFDT, CFTC, CFE-CGC) et les trois organisations patronales (UPA, Medef, CGPME) est le fruit d’un dialogue responsable.
L’accord pour l’avenir des retraites complémentaires conclu le 16 octobre par trois organisations syndicales de salariés (CFDT, CFTC, CFE-CGC) et les trois organisations patronales (UPA, Medef, CGPME) est le fruit d’un dialogue responsable. En effet, selon les termes de cet accord les différents acteurs des régimes de retraites complémentaires Agirc-Arrco seront amenés à faire des efforts, qu’il s’agisse des entreprises, des salariés ou des retraités.
L’encouragement à retarder d’une année, à 63 ans, le départ en retraite à taux plein, prend en compte le facteur incontournable de l’amélioration de l’espérance de vie et la nécessité de travailler plus longtemps pour préserver le système actuel d’assurance vieillesse auquel les Français sont foncièrement attachés. L’UPA accueille d’autant plus favorablement ce dispositif financier qu’il garantit par ailleurs le libre choix de chaque personne.
Cette négociation a montré que le dialogue social est capable de produire de bons accords interprofessionnels et que les partenaires sociaux sont totalement dans leur rôle quand ils contribuent ainsi de manière équilibrée et pragmatique, à la fois à adapter et à pérenniser notre système de protection sociale.