La présentation du plan d’accès aux soins a permis de faire le point sur la révolution numérique souhaitée par le gouvernement dans le domaine de la santé. La télémédecine comme solution pour favoriser l’accès aux soins sur l’ensemble du territoire se précise. Une alternative que le Premier ministre Edouard Philippe encourage grandement. Il déclare à ce sujet : “Il ne faut pas craindre les innovations qui font évoluer les schémas du passé, lorsqu’il est démontré qu’elles améliorent la réponse aux soins.”
2018 sera l’année de la révolution numérique pour la santé
Le plan se précise, puisque le gouvernement souhaite inscrire la télémédecine dans le droit commun dès 2018. Des négociations entre l’Assurance maladie et les médecins vont être lancées pour déterminer une tarification de la téléconsultation, qui pourrait être définie l’été prochain. Cette même année, la mesure sera écrite dans la loi de financement pour la sécurité sociale. Dans ce même objectif de révolution numérique, le gouvernement dévoile sa volonté de faire émerger les territoires digitaux. Cela passe par la généralisation du dossier médical personnel informatisé, et de la prise de rendez-vous en ligne pour les hôpitaux et services ambulatoires en 2018. La volonté de développer des services numériques pour simplifier les échanges nécessaires entre professionnels au service du patient, fait aussi partie de la priorité liée au numérique.
Accompagner les établissement dans le développement de la télémédecine
Pour chaque établissement médico-social et sanitaire, 28 000 euros leurs seront alloués pour l’investissement nécessaire à la télémédecine. Les EHPAD (établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes) sont la priorité pour le gouvernement, qui souhaite les équiper d’un matériel permettant la téléconsultation d’ici 2020.
La révolution numérique dans la médecine française semble bien partie pour s’engager. Le gouvernement fait de ce développement une priorité dans le domaine de la santé, une manière de lutter contre les déserts médicaux.