Cette publication provient du site synidcal de la CGT
La nouvelle société Tati Mag, issue de la fusion des magasins Tati et Vetura, s’était engagée à préserver les emplois et les conditions de travail des salariés suite au PSE de juin dernier. Mais la réalité est toute autre.
Pour rappel, le 2 mai 2017, la direction d’Agora Distribution, maison-mère de Tati, avait décidé de placer l’enseigne à bas prix en redressement judiciaire. Alors que sept offres de reprise partielle étaient sur la table, les 1300 salariés de Tati s’étaient mobilisés avec l’intersyndicale CGT-Unsa-CGC afin de demander notamment des garanties en termes de maintien de l’emploi (voir article).
Aujourd’hui, selon un communiqué de la Fédération Commerces et Services, la nouvelle organisation du travail a un impact négatif sur les conditions de travail et sur l’employabilité. En effet, une polyvalence à outrance leur a été imposée, avec pour conséquence une cadence effrénée, d’une part, du fait de la suppression de près de 300 emplois et d’autre part, du fait de la suppression du contrat de nettoyage d’une entreprise externe.
Ces suppressions sauvages engendrent une surcharge considérable de travail pour les salariés encore en poste, qui se trouvent à faire le nettoyage des magasins en plus de leurs tâches quotidiennes.
Dans la course au profit et à la rentabilité, Tati Mag n’hésite pas à détruire l’emploi, dégradant au passage les conditions de travail. Pour preuve, la direction a mis en place des contrôles et des fouilles abusifs et totalement arbitraires à la sortie des magasins par du personnel extérieur.
La Fédération CGT Commerce et Services dénonce, avec les salariés, la dégradation des conditions de travail, qui entraîne une réelle souffrance au travail, et condamne ces abus. Elle exige des embauches et l’intégration du personnel de nettoyage de l’entreprise extérieure.