La direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES) du ministère des Solidarités et de la Santé a récemment publié une étude “portant sur la préparation du départ à la retraite et l’anticipation du montant de pension”.
Il en ressort notamment que la mauvaise anticipation, par les actifs, du niveau de leur future pension de retraite, est un phénomène majoritaire.
Un départ à la retraite anticipé assez peu…
Réalisée à partir de données relatives à des personnes “ayant liquidé leur retraite entre juillet 2019 et juin 2020 (hors départs pour invalidité et inaptitude)”, l’étude de la DREES objective en premier lieu le fait que le départ à la retraite est globalement assez peu anticipé par les actifs. En effet, ceux sur lesquels l’étude porte “déclarent, en moyenne, avoir commencé à réfléchir sérieusement à leur départ à la retraite à l’âge de 58 ans et 5 mois en moyenne, soit environ 3 ans et 11 mois avant leur départ effectif à l’âge de 62 ans et 5 mois”. La DREES relève que les femmes anticipent moins encore leur départ à la retraite que les hommes – avec “plus d’un an d’écart” et que les bénéficiaires des pensions relativement élevées ne sont pas ceux qui ont le plus anticipé leur départ à la retraite.
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