La France, deuxième pays le plus peuplé de l’UE !

La France, avec 67 millions d’habitants, est le deuxième pays le plus peuplé de l’UE, selon une étude eurostat publiée le 10 juillet 2017. La population française représente 13,1% de la population totale de la communauté européenne. 

 

La population de l’Union européenne est estimée à 511,8 millions de résidents

Au 1er janvier 2017, l’Union Européenne comptait 511,8 millions de résidents contre 510,3 millions au 1er janvier 2016. 

La variation naturelle de la population (la différence entre le nombre de naissances et le nombre de décès) de l’Union européenne est restée neutre : on dénombre 5,1 millions de naissances contre autant de décès. 

En conséquence, les 1,5 millions d’habitants supplémentaires entre 2016 et 2017 s’explique par l’apport du solde migratoire. 

L’étude relève ensuite que la France est le 2ème pays le plus peuplé de l’Union européenne 

Elle se situe juste après l’Allemagne qui, avec 82,8 millions d’habitants, se place en première position. 

Le Royaume-Uni (65,8 millions d’habitants, soit 12,9% de la population de l’UE) se place en troisième, suivi de l’Italie (60,6 millions d’habitants, soit 11,8% de la population de l’UE), l’Espagne ( 46,5 millions d’habitants, soit 9,1% de la population de l’UE) et la Pologne (38 millions d’habitants soit 7,4% de la population européenne). 

 

La France connaît une croissance modérée de sa population entre 2016 et 2017

Avec une croissance de +4% la France connait une croissance démographique modérée. 

Le Luxembourg avec une croissance de +19,8% pour 1000 résidents, la Suède (+14,5%) et l’Irlande (+10,6%) connaissent les plus fortes croissances de l’UE. 

A contrario, la Lituanie (-14,2%), la Lettonie (-9,6%) et la Croatie (-8,7%) ont connu les plus fortes baisses de population. 

Dans l’ensemble, la croissance de la population de l’UE s’est accrue de +3% entre 2016 et 2017. 

 

La France affiche l’un des taux de natalité les plus élevés de l’UE

L’Irlande, la Suède, le Royaume-Uni et la France ont les taux de natalité les plus élevés. A titre d’exemple la France connaissait un taux brut de natalité de 11,7% pour 1000 résidents. 

Les taux les plus faibles ont été enregistrés en Italie, au Portugal, en Grèce et en Espagne. 

En termes de décès, la Bulgarie, la Lettonie, la Lituanie et la Roumanie, enregistrent les taux de mortalité les plus élevés, tandis que l’Irlande, Chypre, le Luxembourg, ont eu les taux de mortalité les plus faibles. 

La France, placée dans les pays avec le plus faible taux de mortalité enregistrait un taux brut de mortalité de 8,8% pour 1000 résidents. Celle-ci, avec un taux d’accroissement naturel de sa population de +3% a connu plus de naissances que de décès en 2016. 

Retrouvez ci-après l’étude en sa totalité : 

 

 

Ajouter aux articles favoris
Please login to bookmark Close
0 Shares:
Vous pourriez aussi aimer

L’EIOPA accueille son nouveau directeur exécutif

Le conseil d'administration de l'Autorité européenne des assurances et des pensions professionnelles (AEAPP ou EIOPA en anglais) vient de nommer son nouveau directeur exécutif. C'est Damian Jaworski qui est nommé à ce poste. Il doit encore être confirmé par le Parlement européen avant de prendre ses fonctions le 1er avril 2026. D'après le ...
Lire plus

L’Insee nous dit tout sur les seniors en perte d’autonomie à l’horizon 2070

La courbe démographique en France ne cesse de marquer le vieillissement de la population, entrainant par la même occasion l'augmentation du nombre de seniors en situation de perte d'autonomie. L'Insee et la Drees publient une étude commune qui montre que cette croissance sera forte jusqu'aux années 2045-2050 avant une stagnation à l'horizon des années 2070. ...

L’examen du PLFSS 2026 reporté au lundi 27 octobre

Le projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2026 (PLFSS 2026) devait être examiné en commission des affaires sociales à partir du jeudi 23 octobre 2025. Mais une lettre rectificative concernant l'insertion de la suspension de la réforme des retraites dans le texte impose de revenir à zéro. Le tout nouveau PLFSS 2026 doit donc être réexaminé en conseil des ministres et redéposé à l'Assemblée nationale. Conséquence directe : tout le processus est à...