Cette publication provient du site de l’organisation d’employeurs CPME.
Le président de la République a fixé comme priorité l’emploi, notamment l’emploi des jeunes. La CPME considère ce sujet comme fondamental à court et à plus long terme.
Les entreprises ont besoin de la jeunesse et tout doit être fait pour ne pas sacrifier une génération. Si une aide exceptionnelle, dont les contours restent à préciser, serait sans doute utile, il n’en reste pas moins que les entreprises n’embaucheront que si le contexte leur ouvre des perspectives en termes d’activité.
A cet égard, il convient maintenant d’accélérer les mesures de soutien à l’investissement en ne se cantonnant plus aux seuls objectifs visés, si louables soient-ils. Les entreprises attendent maintenant des mesures concrètes par exemple sur la baisse des impôts de production, l’exonération d’impôt sur les sociétés (IS) des résultats réinvestis dans les entreprises, la mise en place d’un PGE vert pour accompagner la rénovation énergétique des bâtiments…
La CPME a formulé 109 propositions attendues par les PME. Le voilà, le chemin à suivre !
Par ailleurs, la CPME partage l’attachement du chef de l’Etat au dialogue social. Elle souhaite donc que le gouvernement accepte d’engager une réforme en profondeur du fonctionnement du paritarisme, basée sur une plus grande responsabilité des partenaires sociaux.
Enfin, la Confédération des PME, indépendamment de la discussion financière urgente à mener, participera activement à la nouvelle concertation sur la réforme des retraites en proposant à nouveau d’instaurer un système universel de base que viendrait compléter trois régimes complémentaires distincts, pour les fonctionnaires et assimilés d’une part, pour les salariés du privé d’autre part, et enfin pour les travailleurs indépendants et les professions libérales.