La CGT se positionne pour la journée du 1er mai

Cette publication est issue du site du syndicat de salariés CGT.

 

Partout en France, 280 000 manifestants (110.000 en 2016), jeunes, salarié-e-s, retraité-e-s et privé-e-s d’emploi, se sont mobilisés pour revendiquer des droits et défendre, plus largement, la liberté, l’égalité, la justice, la fraternité, la paix, la démocratie et la solidarité internationale. 

Dans les grandes villes comme dans des centaines de petites localités, une même aspiration au progrès social et à la rupture avec les politiques libérales s’est exprimée. Les effets de ces politiques sur le monde du travail ont rendu possible, pour la seconde fois sous la cinquième République, l’accès de l’extrême droite au second tour de l’élection présidentielle. 

Tout en dénonçant le danger pour la démocratie, la cohésion sociale et le monde du travail qu’incarne le FN, parti néo-libéral, ce 1er mai est l’expression de revendications sociales. 

Diminution du temps de travail pour travailler mieux et travailler tous, augmentation des salaires, des pensions et des minima sociaux pour vivre dignement, défense des services publics pour en finir avec la désertification de trop nombreux territoires, ré-industrialisation et de nouveaux droits d’expression et d’intervention des salariés, tels ont été les mots d’ordre des cortèges. 

Comme en 2002, 2007 et 2012, ce 1er mai se situe dans un contexte politique particulier, celui de l’entre-deux-tours de l’élection présidentielle. La CGT, dans une volonté d’unité syndicale, confirme son combat contre l’extrême droite et la nécessité de lui faire barrage en toutes circonstances ! 

La CGT va poursuivre et amplifier son action, elle va, sans relâche, lutter contre la destruction du Code du Travail et, plus largement, la remise en cause de notre système de protection sociale, dont le système de retraite par répartition. 

Il n’y aura aucune trêve sociale pour le futur Président de la République. En finir avec les divisions, la haine, l’exclusion, le racisme, la xénophobie et le sexisme, implique des politiques qui portent l’intérêt commun et non les seuls intérêts du capital et du monde de la finance. 

La CGT est déterminée à incarner ce syndicalisme combatif, responsable et force de propositions, ce syndicalisme de rassemblement des travailleurs, à leurs côtés dans leurs luttes et leur aspiration à une société plus juste dans un monde de paix ! 

Montreuil, 1er mai 2017 

 

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