La CFE-CGC veut une ambition nationale pour améliorer les conditions de travail

Cet article a été initialement publié sur le site du syndicat de salariés CFE-CGC

 

La CFE-CGC est favorable à la mise en synergie des institutions et organismes en santé au travail, en prévention des risques professionnels et amélioration des conditions de travail.Les partenaires sociaux ont élaboré en 2016 avec la direction générale du travail (DGT) le Plan Santé Travail (PST 3) avec comme axes principaux : – la prévention des risques psychosociaux et des troubles musculosquelettiques,- la prévention de la désinsertion professionnelle,- la promotion de la qualité de vie au travail.Ces sujets devraient s’imposer aux acteurs de la prévention (appelés aussi « préventeurs »).Force est de constater que notre population (cadres et encadrants, techniciens et agents des services publics) subit des organisations du travail de plus en plus pathogènes et sont victimes de troubles psychiques liés au travail dont le syndrome d’épuisement professionnel. A l’heure de la révolution numérique que nous vivons, la situation s’aggrave.Le partenariat inter-institutionnel fonctionne dans quelques régions sous l’impulsion d’individualités. Mais cela ne constitue pas une politique nationale dynamique.La situation est critique et alarmante : les 10 000 accidents psychiques reconnus annuellement par la Caisse nationale d’assurance maladie (CNAM) constituent la pointe de l’iceberg. Les salariés et agents souffrent. Les entreprises et la fonction publique paraissent inconscientes des dégâts humains provoqués et des pertes de productivité induites.La CFE-CGC est en prise permanente avec la réalité de terrain. Nous sommes convaincus qu’un investissement massif en prévention primaire homogène sur tout le territoire aidera à concilier une bonne santé au travail et la transformation de l’entreprise.Une mobilisation coordonnée de tous les préventeurs est une nécessité, voire une cause nationale ! 

Ajouter aux articles favoris
Please login to bookmark Close
0 Shares:
Vous pourriez aussi aimer

Travail temporaire dans les établissements publics : les plafonds de dépenses sont fixés

Un arrêté publié au Journal officiel d'aujourd'hui, fixe les plafonds des dépenses pour les missions de travail temporaire dans les établissements publics de santé et médico-sociaux. Le plafond est établi à 2 681 € par jour pour un médecin, odontologiste ou pharmacien. Pour les autres professions, il varie entre 54 € et 78 € de l’heure : 54 € pour un infirmier diplômé d’État, 73 € pour un infirmier de bloc ou anesthésiste, 56 € pour un manipulateur en...

Services de prévention et de santé au travail : la composition des dossiers d’agrément est mise à jour

Un arrêté paru au Journal officiel d'aujourd'hui, fixe la nouvelle composition des dossiers de demande ou de renouvellement d’agrément des services de prévention et de santé au travail (SPST). Le texte distingue les pièces à fournir selon qu’il s’agit d’un service autonome, interentreprises ou chargé du suivi des travailleurs temporaires. Il précise notamment les informations relatives aux effectifs suivis, aux médecins et infirmiers recrutés ou à recruter, aux...

Comité national de l’organisation sanitaire et sociale : une nouvelle personnalité qualifiée est nommée

Un arrêté publié au Journal officiel d'aujourd'hui, actualise la composition du Comité national de l’organisation sanitaire et sociale et désigne une nouvelle personnalité qualifiée. À la section sanitaire, siègent notamment :- la Fédération hospitalière de France (4 sièges) ;- les conférences des présidents de CME de CHU, de CH et de CHS (1 siège chacune) ;- la FEHAP (1 siège) et Unicancer (1 siège) ;- la Fédération de l’hospitalisation...

Une nouvelle nomination à l’inspection générale des affaires sociales

Un arrêté publié au Journal officiel d'aujourd'hui acte la nomination d’une nouvelle personne au sein de l’inspection générale des affaires sociales (IGAS). À compter du 1er octobre 2025, Nadège Grataloup, actuellement directrice d’hôpital, occupera un emploi de groupe II des services d’inspection générale ou de contrôle. Sa nomination est prononcée pour une durée de cinq ans, avec une période probatoire de six mois. ...

Le conseil d’administration de la caisse de retraite de la RATP accueille de nouveaux membres

Un arrêté publié au Journal officiel d'aujourd'hui acte plusieurs nominations au sein du conseil d’administration de la caisse de retraites du personnel de la Régie autonome des transports parisiens (RATP). Sont nommés membres titulaires : Stéphane Bidaud, qui remplace Olivier Galle, et Elisabeth Correia, qui succède à Marc Galliot. Côté suppléants, Magaly Cleuet est désignée en remplacement de Stéphane Bidaud et...