Cette publication provient du site du syndicat de salariés CFE-CGC.
La secrétaire d’État, chargée de l’égalité des femmes et des hommes Marlène Schiappa et la ministre du travail, Murielle Penicaud ont présenté ce mercredi 9 mai le volet égalité F/H du projet de loi « pour la liberté de choisir son avenir professionnel ».
La CFE-CGC, avec son réseau équilibre, a été un acteur moteur de cette concertation et a fourni 4 contributions écrites lors des 6 réunions de travail sur le sujet.
Pour la CFE-CGC les annonces et décisions prises vont dans le bon sens : Référent pour traiter les violences faites aux femmes en entreprise, obligation de résultat sur la réduction des écarts salariaux sous peine de sanction, outil de mesure homogène des écarts de salaires quelle que soit l’entreprise, droit à la formation renforcé pour les temps partiels, pression mise sur les branches et les entreprises afin de publier les résultats dans des rapports annuels assortis de plan d’action. Même si toutes nos contributions n’ont pas été prises en compte, il semble que cette fois les organisations syndicales aient été un peu plus entendues que les organisations patronales. Mais au-delà d’un texte de loi c’est sa déclinaison pratique et concrète sur le terrain qui permettra d’améliorer la situation.
- Si ces dispositions témoignent d’une réelle volonté d’avancer, il restera cependant à gagner la bataille des stéréotypes de genre qui font que : tous les métiers ne sont pas mixtes, et que ceux à prédominance féminine sont en général moins bien payés.
- Les hommes s’arrêtant beaucoup moins pour garder les enfants que les femmes ces dernières s’en trouvent pénalisées dans leur carrière et leur progression professionnelle.
- Les plafonds de verre subsistent dans bon nombre d’entreprise et d’organisations…
- La conciliation des temps de vie, à l’air du numérique n’a pas encore trouvé une déclinaison concrète efficiente.
Ces changement là sont culturels. Ils prennent du temps. La CFE-CGC s’implique totalement, à la fois dans la mise en place et le suivi des mesures annoncées et dans la nécessaire transformation des esprits qui seule peut faire évoluer sur le fond le sujet de l’égalité professionnelle.