La CFE-CGC exige l’intégration du compte pénibilité dans le CPA

Cet article a été initialement publié sur le site du syndicat la CFE-CGC

Les partenaires sociaux se retrouvent aujourd’hui pour la quatrième (et dernière ?) séance de négociation relative au Compte personnel d’activité, prévu dans le projet de loi de la ministre du Travail, Myriam El Khomri. Principal enjeu : la prise en compte ou non, dans le dispositif, du compte pénibilité rejeté par le patronat.  

Présenté comme une des réformes phares du quinquennat et inscrit dans le cadre de l’ambitieux projet de loi de la ministre du Travail, Myriam El Khomri – lequel doit être présenté le 9 mars en Conseil des ministres – le Compte personnel d’activité vise à regrouper, d’ici janvier 2017, tous les droits sociaux des salariés. Pour mémoire, le gouvernement avait d’abord demandé aux partenaires sociaux de regrouper le compte personnel de formation (CPF) et le compte de prévention de la pénibilité (C3P). 

Restait ensuite à définir quels autres droits figureront dans le dispositif et quels éventuels nouveaux droits pourraient être créés… 

A ce sujet, la CFE-CGC souhaite que le compte épargne-temps soit inclus dans le CPA. La troisième séance de négociation entre partenaires sociaux, qui s’est tenue le 26 janvier dernier, a été marquée par un revirement du patronat, qui a retiré de ses propositions le compte pénibilité. 

Or, “pour la CFE-CGC, le minimum pour continuer la discussion, c’est que le CPA intègre le compte pénibilité, c’est un impératif”, indique Franck Mikula secrétaire national Emploi et Formation de la CFE-CGC. Rappelons que pour notre organisation, le CPA doit répondre à trois grands objectifs : donner une plus grande visibilité des droits sociaux, notamment via la création d’un portail informatique dédié ; assurer une meilleure appropriation de ces droits, en particulier en renforçant l’accompagnement individualisé des personnes ; et contribuer à la sécurisation des parcours professionnels, y compris pour les jeunes sortis du système scolaire sans qualification et les personnes les plus éloignées de l’emploi. 

 

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