Cette publication provient du site du syndicat CFDT-Chimie-Energie de Haute-Normandie
Depuis 2014 et la chute des prix du baril, l’industrie pétrolière traverse une crise féroce avec d’innombrables mises en faillite, plus de 440 000 emplois perdus et quelques centaines de milliards $ passés à la trappe.
De l’autre côté de la table, les énergies renouvelables ont le vent en poupe d’autant que les considérations environnementales pointent le bout du nez.
On pourrait imaginer que les majors pétrolières se trouvent devant un dilemme cornélien. Faut-il investir dans le pétrole ou le renouvelable ?
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Arrivons-nous à un tournant ?
Si la doctrine de Trump propose la « Dominance Energétique Fossile » des USA sur le monde, les chinois parient sur la « Dominance Energétique des Energies Renouvelables ».
Les pétroliers font actuellement le même pari que le Président Américain et les pays Européens. Comme la nature a horreur du vide, cette place ouvre une voix royale aux entreprises et aux investisseurs “durables” qui peuvent ainsi se développer sans la menace de cette concurrence.
Cependant, rien ne dit que les majors ne retournent pas rapidement leur veste. N’oublions pas que l’objectif d’une major pétrolière n’est pas d’extraire du pétrole, mais de produire des dividendes… avec où sans pétrole.