Une application mobile “Carte Vitale” verra le jour d’ici la fin de l’année 2019. Un moyen de continuer la transformation numérique de la santé qui devra être généralisée pour 2021.
La carte vitale s’adapte au numérique, enfin. Jeudi 25 avril, Agnès Buzyn, ministre de la Santé, annonçait qu’une application “carte vitale” fera son apparition avant la fin 2019. Elle permettra d’obtenir les mêmes services que le petit sésame vert mais sous une forme dématérialisée. Une généralisation est en vue pour 2021.
Une appli qui dématérialise les ordonnances
Cette mesure fait partie des 26 “actions” du plan d’Agnès Buzyn pour “accélérer le virage numérique”dans le secteur, dont certaines sont déjà connues, comme le déploiement du dossier médical partagé (DMP) ou de la télémédecine.
La ministre veut également “dématérialiser” les ordonnances, en commençant par les prescriptions de médicaments, qui représentent 50% de cette masse de documents : une expérimentation “débutera dès 2019”, avant un “début de généralisation” à partir de 2020.
Les actes infirmiers et les analyses biologiques suivront le même schéma un an plus tard, puis les kinés l’année suivante. La “e-prescription” doit permettre de “sécuriser le circuit de transmission de l’ordonnance et favoriser la coordination entre les professionnels“, explique le ministère.