Jean-Claude Volot, vice-président du MEDEF et président de la GFPN (l’organe paritaire chargé de gérer la contribution patronale au paritarisme) a reçu BI&T pour donner des précisions sur le financement du paritarisme. C’était l’occasion de l’écouter sur la question de la liberté syndicale des patrons. Rappelons que la contribution patronale pour financer le paritarisme est distribuée entre toutes les organisations patronales représentatives: MEDEF, CGPME et UPA, ainsi qu’entre toutes les organisations syndicales de salariés. Autrement dit, tous les employeurs de France sont obligés de financer tous les syndicats de salariés et tous les syndicats interprofessionnels d’employeurs désignés comme représentatifs par le gouvernement. Pour quelle raison la liberté syndicale n’existe-t-elle pas pour les employeurs? Redisons-le, les employeurs se trouvent dans cette situation extravagante où ils peuvent adhérer à l’organisation de leur choix mais sont sommés de les financer toutes…
La question reste ouverte et pourrait faire l’objet d’une très belle question prioritaire de constitutionnalité…