Cet article est issu du site de l’organisation d’employeurs CPME.
La ministre déléguée à l’Autonomie, Brigitte Bourguignon, a annoncé une hausse historique de 13% à 15% des salaires pour les aides à domicile, et ce à compter du 1er octobre prochain. Une telle revalorisation était attendue par tous.
Mais, dans la pratique, ces annonces ne concernent que les salariés du secteur associatif, laissant de côté la moitié des salariés du secteur, exerçant pourtant le même métier.
Qu’ils soient employés par des associations ou des entreprises ne change rien au quotidien des aides à domicile qui font le même travail et accomplissent les mêmes tâches pour accompagner et prendre soin des personnes âgées en perte d’autonomie ou en situation de handicap. Pourquoi une telle différence de traitement entre les salariés du secteur associatif et les autres ?
Cette iniquité traduit une forme de mépris à l’encontre de salariés qui se dévouent au quotidien au service des autres. Mobilisés chaque jour pendant la crise sanitaire, ils ont été les oubliés des pouvoir publics lors du Ségur de la Santé. Ceux du secteur marchand sont désormais les oubliés des oubliés.De plus, cette mesure risque de déstabiliser un secteur fortement créateur d’emplois.
La CPME s’associe donc à la demande de ses organisations adhérentes, la FEDESAP et le SYNERPA domicile, de voir engagées des discussions avec les pouvoirs publics pour que les salariés du secteur marchand puissent, au même titre que ceux du secteur associatif, bénéficier d’une mesure tant attendue.