Cette publication provient du site du syndicat de salariés Unsa.
Rapports et études démontrent que les arrêts maladie augmentent en France. Pour l’UNSA, au-delà des chiffres, ce sont les motifs d’arrêts qu’il faut analyser si l’on veut prévenir ce phénomène et lutter contre la désinsertion professionnelle.
Avec la crise sanitaire, le nombre d’arrêts maladie a explosé en France : +30% entre janvier et mai 2021.
Mais la Covid-19, n’est pas la seule explication. Ainsi les accidents représentent 21% des arrêts maladie, les troubles psychologiques tels que l’anxiété, le stress ou encore l’épuisement professionnel, 19%.
La Cour des comptes pointe de son côté, une progression des arrêts maladie dans la Fonction publique depuis 2014, notamment dans l’hospitalière et la territoriale.
Plutôt « logique » puisque ces deux versants de la Fonction publique concentrent le plus d’emplois physiques et pénibles.
C’est pourquoi pour l’UNSA, il est indispensable de dépasser le simple constat des chiffres, pour analyser les motifs d’arrêts de travail.
Le fait qu’1/5ème des arrêts maladie soit lié à des troubles psychologiques doit conduire les employeurs à améliorer durablement les conditions et les organisations de travail.
A l’heure où des négociations s’ouvrent un peu partout sur de nouvelles formes de travail (hybride, télétravail, etc.), la période est une formidable opportunité pour replacer la santé des travailleurs au cœur des organisations de travail.
L’UNSA rappelle également qu’elle milite pour la reconnaissance du burn et du bore-out comme maladie professionnelle.