Cette publication provient du site de l’organisation d’employeurs Medef
Le Medef salue les annonces du Premier ministre visant à répondre à la colère exprimée par une partie des Français. Le Medef espère que ce moratoire de 6 mois sur les hausses de taxes prévues au 1er janvier va permettre de mettre fin aux blocages inacceptables que connait l’économie française. En effet, la France vit quasiment en état d’urgence économique. Il est impératif de lever les blocages et de rétablir l’ordre public. La liberté de circulation et la sécurité des biens et des personnes sont des préalables pour permettre à notre économie de se relancer. C’est l’activité et l’emploi qui sont en jeu.
Le Medef participera à la concertation avec les partenaires sociaux et les régions que souhaite ouvrir le gouvernement partout en France à partir du 15 décembre prochain afin de trouver les solutions pertinentes permettant d’accompagner une transition énergétique acceptable par tous incluant les problématiques de mobilité domicile-travail et de logement.Enfin, le Medef contribuera au débat sur la modernisation des dépenses publiques et de notre système fiscal. Ce dernier est en effet trop complexe, peu transparent et très instable. Les solutions à apporter pour sortir de cette crise passent par un allègement des impôts pour les ménages et les entreprises grâce à une meilleure efficacité de la dépense publique.
Cette publication provient du site de l’organisation d’employeurs U2P
L’U2P accueille favorablement la décision de suspendre pendant six mois plusieurs mesures fiscales fortement décriées. Le moratoire portant sur la hausse de la fiscalité applicable au prix des carburants, de l’énergie et du gazole non routier (GNR) devrait contribuer à apaiser la situation et à débloquer l’activité économique.
Il s’agit d’une première réponse apportée au mécontentement exprimé par le mouvement des Gilets jaunes et aux inquiétudes des artisans, commerçants et professionnels libéraux.
C’était un préalable à l’engagement de négociations entre tous les acteurs concernés et les représentants de l’État, en vue de remettre à plat les différents prélèvements obligatoires qui pèsent à la fois sur les Français et sur les entreprises.
Il conviendra de regarder parallèlement les évolutions possibles en matière de pouvoir d’achat, sachant que la solution ne pourra se traduire par un alourdissement de la charge des entreprises.
Ainsi, l’U2P participera activement aux discussions avec les pouvoirs publics tant au niveau national que local.
Dans l’immédiat, l’U2P demande expressément que l’exercice de l’activité et la sécurité des entreprises, personnes et biens, soient garanties. Elle demande solennellement l’arrêt du mouvement des Gilets jaunes permettant enfin d’engager le dialogue dans le respect de toutes les parties.
Le président de l’U2P, Alain Griset, a indiqué : « Je salue les annonces du Premier ministre qui a ouvert la voie au dialogue. Ces mesures doivent mettre fin au blocage de l’économie et aux pertes déjà subies par nos entreprises qui doivent au plus vite retrouver une activité normale. »
Cette publication provient du site de l’organisation d’employeurs CPME
La CPME réagit positivement à l’annonce par le Premier Ministre d’un moratoire sur la hausse des taxes sur le carburant. Elle regrette toutefois de n’avoir pas été entendue plus tôt, ce qui aurait sans doute évité que le mouvement ne dégénère.
Quoiqu’il en soit ces annonces constituent un geste d’ouverture du gouvernement. Il est maintenant impératif que l’activité économique reprenne son cours normal et que les blocages prennent fin. Les violences ne doivent plus être tolérées.
Il n’en reste pas moins que le mouvement a soulevé de vraies questions auxquelles il conviendra que des réponses soient apportées.
La Confédération des PME regroupant des entreprises patrimoniales implantées sur tout le territoire national, contribuera donc activement aux concertations territoriales pour faire en sorte, au travers d’une forme de « bouclier fiscal », que la fiscalité qui pèse trop lourdement sur les commerçants, artisans, TPE, PME soit plafonnée et inscrite dans une trajectoire de baisse, qu’il s’agisse d’impôts ou de taxes nationaux, locaux ou … écologiques.