Cette publication provient du site de l’organisation d’employeurs CPME
La CPME s’est largement exprimée pour relayer l’inquiétude mais aussi l’exaspération de nombreuses entreprises face à la flambée du coût des carburants pour partie imputable à l’augmentation des taxes.
Pour autant soucieuse d’une part de ne pas se voir accuser de récupération et, d’autre part de ne pas cautionner d’éventuels désordres ou dérapages, notre organisation n’a pas souhaité lancer un appel à la mobilisation aux côtés du mouvement dit des gilets jaunes.
Il apparait aujourd’hui que les blocages continuent par endroits, ce qui n’est pas sans conséquence notamment pour le monde économique et en particulier pour les artisans, les TPE et les PME.
Nous n’accepterons pas que les entreprises soient doublement pénalisées et fassent les frais d’une situation dont elles ne sont en rien responsables.
C’est pourquoi la CPME appelle à l’apaisement et réclame un geste fort du gouvernement sous forme d’un moratoire stoppant l’application des nouvelles augmentations de taxes sur les carburants, prévues en janvier prochain. Il est temps d’examiner de manière apaisée les moyens de favoriser l’indispensable transition écologique en prenant en compte la réalité des territoires, du monde du travail et le temps nécessaire pour y parvenir.
Parallèlement, la Confédération des PME souhaite que la liberté de circulation et de travailler soit assurée par les pouvoirs publics.
Cette publication provient du site de l’organisation d’employeurs Medef
Le mouvement de protestation des « gilets jaunes » ne doit pas pénaliser l’activité économique de la France.
En effet, de nombreuses entreprises commencent à percevoir les conséquences des différentes initiatives de blocages mises en place depuis ce week-end. Si la liberté d’expression est fondamentale, la liberté de circulation des biens et des personnes ne saurait être remise en cause. Le Medef appelle les pouvoirs publics à tout faire pour que l’économie française ne soit pas entravée alors que la fin d’année représente pour de nombreux secteurs une période cruciale pour l’activité et la croissance.Par ailleurs, le Medef, conscient de la nécessité impérieuse de prendre en compte les enjeux du changement climatique dans les orientations fiscales, soutient le principe de la taxe carbone, mais rappelle que celle-ci doit être prévisible, proportionnée à la capacité des acteurs économiques et s’inscrire dans une stratégie de compétitivité de l’économie française.