France 2030 : réactions contrastées de la CPME et de la CGT

Ces publications proviennent des sites de l’organisation d’employeurs CPME et du syndicat de salariés CGT.

Pour la CPME, les entreprises doivent être aidées dans leur transition écologique :

Le plan « France 2030 », d’un montant de 30 milliards d’euros, présenté ce matin par le président de la République, Emmanuel Macron, a pour objectif de développer la compétitivité industrielle et les technologies d’avenir pour aider à décarboner l’industrie tout en permettant à l’économie française de « croître par l’innovation ».

La CPME ne peut qu’appuyer un plan qui vise à accompagner le nouvel élan qu’a pris l’industrie française. La transition écologique nécessite en effet des investissements massifs pour adapter les infrastructures aux nouveaux besoins des entreprises mais également des consommateurs. La relance du nucléaire s’inscrit manifestement en ce sens. La réindustrialisation de notre pays et la volonté de rétablir l’indépendance productive française sont également des objectifs louables.

La Confédération des PME souhaite que la déclinaison opérationnelle de ce plan associe les différents acteurs économiques que sont certes les grands groupes d’une part et les start-up d’autre part, mais également les PME-PMI qui font de l’innovation et de la R&D (Recherche et Développement) au quotidien.  

Par ailleurs, face au niveau d’endettement qui est celui de la France, la CPME est plus que jamais « soucieuse d’améliorer l’efficacité de la dépense publique ». Elle considère, à cet égard, que le modèle social français ne peut faire l’économie de réformes en profondeur. Il est également impératif de faire en sorte que notre pays retrouve un nouvel équilibre entre le temps de travail et l’allongement de la durée de vie. La seule croissance économique ne saurait suffire à financer durablement notre modèle social. 

Pour la CGT, il ne faut pas attendre 2030 pour aider l’industrie :

Indépendance, souveraineté industrielle, réindustrialisation, environnement, autant de concepts répétés hier par le Président. La chapelle Darblay coche toutes les cases… et pourtant

Encore aujourd’hui, l’encre du plan de relance à peine sèche, au prétexte de la crise sanitaire, les projets de restructurations, de délocalisations et de fermetures de sites industriels se multiplient.

Il est une entreprise qui, à elle seule, symbolise toute l’ambivalence de ce discours : la papeterie de la Chapelle Darblay. En pointe dans le processus de recyclage et de la production de papier, l’usine, est depuis plus d’un an en vente. Le groupe UPM, peut décider de la vendre à un repreneur qui a des engagements industriels pour l’avenir de la filière ou faire le choix du démantèlement.

Engagés dans une course contre la montre

Une situation banale, direz-vous… Si ce n’est la détermination dont font preuve les salariés avec leur syndicat CGT et la population du territoire. Mobilisés, ils ont obtenu que leur outil de travail ne soit pas démantelé depuis sa mise en vente pour permettre à des repreneurs de se faire connaître. C’est le cas aujourd’hui !  

Aujourd’hui, ils sont engagés dans une course contre la montre pour faire aboutir le projet de reprise. Les salariés de la Chapelle Darblay, avec la CGT, luttent pour donner un avenir industriel au site. Suite au discours de Macron l’Etat doit s’engager tout de suite par des actes forts en soutenant le projet de redémarrage du site… c’est la seule voie possible !

C’est l’histoire de cette lutte toujours en cours et de cette démarche que vous raconte ce petit film d’animation.

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