Par le moyen d’un communiqué de presse publié hier, Force Ouvrière a fait savoir qu’elle allait signer l’accord national interprofessionnel sur l’encadrement.
Tout en regrettant le fait que “la définition interprofessionnelle de l’encadrement ne soit pas opposable aux branches”, FO liste les aspects positifs de cet ANI, qui l’ont conduit à se positionner en faveur d’une signature : “définition de l’encadrement […] élargie à la définition de l’OIT, le maintien de la prévoyance obligatoire cadre et la préservation du rôle et des missions de l’Apec”, “avancées importantes ont été obtenues, notamment par sa délégation, sur l’assistance juridique, la traçabilité de la délégation de responsabilité ou la certification des compétences managériales”.
FO se félicite enfin des perspectives renouvelées que cet accord ouvre au paritarisme. “Cet accord est également la preuve que le paritarisme fonctionne, il ouvre notamment la perspective de futures discussions et négociations au niveau interprofessionnel sur le numérique ou la reconnaissance du management” affirme en effet la confédération.