Le fonds de garantie des assurances obligatoires (FGAO) et le fonds de garantie des victimes des actes de terrorisme et d’autres infractions (FGTI) voient leur équilibre financier se fragiliser durablement. Leur directeur général, Julien Rencki, l’a exposé sans détour devant la commission des finances du Sénat, le 10 juin 2025, à l’occasion de son audition préalable à son renouvellement de mandat. Les sénateurs en ont profité pour revenir sur les inquiétudes persistantes autour du déficit de ces fonds, déjà mises en lumière par la Cour des comptes dès 2020.

Le FGAO et le FGTI interviennent lorsque les victimes n’ont aucun autre recours : accident causé par un conducteur non assuré, attentat ou infraction grave commise par un auteur insolvable. Ces fonds assument, au nom de la solidarité nationale, des indemnisations souvent lourdes, notamment en cas de préjudices corporels. En 2024, plus de 110 000 victimes ont été indemnisées pour un total de 840 millions d’euros. Mais derrière cet engagement, une menace financière grandit et fragilise leur modèle.
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