Depuis le début de l’année, BI&T s’est fait l’écho, à plusieurs reprises, des négociations salariales houleuses de la branche des institutions de retraite et de prévoyance. Il aura finalement fallu trois séances de discussions paritaires, un arrêt de travail des salariés le 15 mars et une réunion entre les représentants patronaux et salariaux de la branche d’une part et les présidents de l’AGIRC et de l’ARRCO d’autre part, pour arriver à un accord sur les salaires.
Les employeurs ont proposé que les rémunérations mensuelles minimales garanties (RMMG) des échelons 1A, 1B et 2A soient augmentées de 2,02 % et que les RMMG des autres échelons le soient de 0,6 %. Surtout, les employeurs ont renoncé à remettre en cause la clause dite “des 85 %” – permettant aux salariés dont la rémunération est supérieure à la RMMG d’être augmentés de 85 % de la hausse de la RMMG s’appliquant à leur coefficient.
La CFDT, première organisation syndicale de la branche, pouvant valider à elle seule un accord, a fait savoir qu’elle se satisfaisait des propositions patronales : “Soyons humbles, si ce n’est pas une grande victoire… c’est un peu d’eau pour réamorcer la pompe ! Une année blanche, c’est une année de perdue”. Il est très improbable que d’autres organisations syndicales s’opposent à l’accord, qui devrait donc s’appliquer.