La Dares vient de publier un document intéressant donnant des précisions sur l’évolution des salaires en France en 2014.
Cette publication permet de noter une hausse globale des salaires mais le détail montre des disparités.
Une hausse remarquée des salaires dans presque tous les secteurs
La Dares propose le détail des variations salariales sur un an par secteur d’activité.
Les salaires nets ont augmenté de plus de 2% en un an dans la fabrication d’équipement électriques et la fabrication de matériels de transport.
Un seul secteur a vu une baisse des salaires nets en 2014 par rapport à 2013 : c’est le secteur de la cokéfaction et du raffinage avec -1,9%.
Tous les autres secteurs ont rencontré une hausse comprise entre 0,4% et 1,8%.
La distinction par branche professionnelle est aussi significative d’une certaine accélération de la hausse des rémunérations en 2014 par rapport à 2013. Ainsi dans la CCN des bureaux d’études (IDCC 1486), la hausse du salaire net sur un an s’établit à 1,6% ; dans l’immobilier (IDCC 1527) à 1,2% ; dans la plasturgie (IDCC 292) à 2,1%, dans l’industrie pharmaceutique (IDCC 176) à 3,2%.
Il n’y a que dans certaines CCN du bâtiment que la Dares note une baisse annuelle du salaire avec -0,8% pour les Etam du bâtiment (IDCC 2609) et -0,5% pour les ouvriers du bâtiment (IDCC 1596 et 1597).
Des salaires qui augmentent plus dans les grandes entreprises
La Dares signale que dans les entreprises de moins de 10 salariés, la rémunération mensuelle nette en euros a augmenté de 0,5% de 2013 à 2014 tandis que la rémunération mensuelle brute a, elle, augmenté de 1,0%.
Or, plus la taille de l’entreprise augmente, plus les salaires augmentent : ainsi, sur la même période, la rémunération mensuelle nette a augmenté de 1,4% dans les entreprises de 500 salariés ou plus tandis que la rémunération mensuelle brute a augmenté de 1,8%.
Un écart salarial moyen de 18,6% entre les femmes et les hommes
Le document note finalement qu’en moyenne les femmes reçoivent une rémunération mensuelle nette 18,6% moins élevée que les hommes. Dans les entreprises de moins de 10 salariés l’écart est de 12,9%. C’est dans les entreprises de 50 à 99 salariés qu’il est le plus élevé avec 22,6%.
Consultez ci-après le document de la Dares :