La Dares a publié une nouvelle étude relatif aux dépenses effectuées en faveurs de l’emploi et du marché du travail au cours de l’année 2013.
Il ressort de ce document que c’est 4,6 points de PIB qui ont été consacrés à ce domaine, soit 96,4 milliards d’euros.
Les dépenses ciblées en faveur du marché du travail ont été estimée à 50,9 milliards d’euros en 2013, soit 2,4 points de PIB. Leur niveau reste inférieur à celui de 2010 mais est bien supérieur aux années 2006-2008.
Par rapport à 2011 les dépenses sont en hausse. Ceci est notamment dû aux allocations chômages et aux emplois d’avenir. En effet, 64% des dépenses ciblées sont consacrées à l’indemnisation du chômage. Les aides à l’emploi représentent 13% de ces dépenses, la formation professionnelle des demandeurs d’emploi 12% et les moyens consacrés au service public de l’emploi 11%.
S’agissant des dépenses générales, elles atteignent 45,5 milliards d’euros en 2013 soit 2,2 points de PIB. Les allégements de cotisations sociales sur les bas salaires représentent 20,5 milliards d’euros et le crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi représente 12 milliards d’euros. Par rapport à 2012, la Dares note que les dépenses générales ont augmenté de 21,8% en euros constants en 2013 : ceci serait largement imputable au CICE.
Finalement, l’étude souligne qu’à la lisisère des politiques de l’emploi en 2013, ce sont 17,4 milliards d’euros de dépenses sociales qui n’entrent pas dans les dépenses en faveur du marché du travail : les dépenses au titre du RSA socle ou les dépenses au titre de l’allocation aux adultes handicapés.