A l’approche des élections dans la Fonction Publique, les syndicats se mobilisent. FO et la CFE-CGC ont publié deux discours.
Ce discours vient du site du syndicat de salariés FO.
Il y a 4 ans, la confédération avait mené campagne pour les élections dans la Fonction Publique sous le slogan : Pas de République sans Service Public. Il demeure d’actualité. Cette année, nous l’avons complété, Avec FO, je défends le service public.
« Je » concerne bien sûr, en premier lieu, les agents eux-mêmes, qu’ils soient titulaires ou contractuels. Au contact des usagers, personnels soignants, enseignants, personnels d’entretien, quand cela n’a pas été externalisé, postiers, policiers, agents des services communaux, des départements et régions, agents des impôts, des préfectures, de la justice, de l’entretien des routes et infrastructures de transports, … ou, dans les bureaux, personnels administratifs, ouvriers, techniciens et ingénieurs, elles et ils tissent, au quotidien, la solidarité républicaine.
Mais, ils exercent dans des conditions toujours plus dégradées, du fait des contraintes budgétaires, des réductions de moyens, d’effectifs et subissent la perte de leur pouvoir d’achat conséquence du blocage de la revalorisation du point d’indice.
C’est pourquoi, le « Je » concerne tout un chacun, que l’on soit ou non fonctionnaire ou agent de service public. Nous devons – c’est l’engagement de FO – leur redonner toute la considération qu’ils méritent, et ne pas attendre d’en avoir besoin, pour soi-même, lorsque l’on est malade, ou âgé, ou pour ses enfants et parents. Nous devons faire en sorte de rompre le discours qui ne voit dans le service public qu’une dépense. Le service public, via l’impôt, c’est l’investissement de la nation pour l’égalité et la fraternité, sans lesquelles il n’y a pas de liberté. Le statut général de la Fonction Publique est la garantie que toutes et tous citoyens seront servi à égalité.
Le « Je » doit donc tous nous mobiliser. Dans les jours qui viennent, il nous faut le traduire en votant, en s’assurant du vote de nos collègues, lorsque l’on est fonctionnaire, et, que l’on soit ou non fonctionnaire, en invitant nos amis, proches, voisins, lorsqu’ils sont fonctionnaires à voter. En relançant aussi celles et ceux – agents du service public, que nous sommes amenés à rencontrer dans nos démarches notamment.
Il reste peu de jours avant le 6 décembre, le vote a commencé dans certains secteurs par correspondance ou électronique.
Pour la République, en votant FO, Je défends le service public !
Ce discours vient du site du syndicat de salariés CFE-CGC.
Vous le savez, la CFE-CGC œuvre invariablement au service des populations de l’encadrement du privé et de tous les agents du service public. À l’approche des élections professionnelles du 6 décembre prochain dans la fonction publique, notre organisation est en ordre de marche. Avec ses militants, ses structures et sa fédération des services publics, la CFE-CGC aborde avec détermination et ambition ce scrutin décisif, tant pour sa représentativité que pour l’avenir des services publics, de l’emploi et de l’environnement de travail des 5,6 millions d’agents de la fonction publique d’État, territoriale et hospitalière.
Ces dernières années, notre organisation a créé un grand nombre de nouvelles sections dans tous les versants du public – notamment l’hospitalier – pour tous les grades, les corps ou les cadres d’emplois. La CFE-CGC reste indéfectiblement attachée au statut des agents titulaires de toutes les administrations, sans oublier le million d’agents contractuels de droit privé ou de droit public. La CFE-CGC continuera aussi de se battre pour une véritable reconnaissance des agents et pour améliorer leurs conditions de travail régulièrement dégradées sous l’effet de mises sous contraintes budgétaires génératrices de souffrances.
Comme trop souvent depuis le début du quinquennat, la concertation engagée au printemps avec les partenaires sociaux sur la réforme de la fonction publique souhaitée par l’exécutif n’a pas débuté sous les meilleurs auspices. Sur ce dossier comme sur bien d’autres, le gouvernement doit désormais davantage écouter et prendre en compte l’avis des organisations syndicales garantes d’un dialogue social respectueux, constructif et efficace.