Dans la CCN des services à la personne, les salaires restent faibles

Cet article provient du site du syndicat de salariés CFDT Services.

Les minima salariaux dans la branche des entreprises de Services à la personne sont à la traîne ! Et pour plusieurs raisons. 

La première est que l’avenant salarial signé en avril 2018 vient à peine d’être étendu par le ministère du travail à cause d’un embouteillage d’accords et d’une réglementation en droit du travail qui a beaucoup évolué ces derniers mois. Du coup, à compter du 1er mars, ce sont les minima déjà rattrapés par le SMIC pour les 3 premiers niveaux qui s’imposeront aux employeurs. 

La seconde raison est que malgré un nouvel avenant sur les minimas salariaux dans la branche qui vient d’être signé notamment par la CFDT, le premier niveau étant au SMIC (actuel) et les suivants à 3 centimes et 10 centimes, on ne peut pas dire que ce soit la panacée mais un passage obligé mais nous gardons le cap pour tenter d’obtenir plus de reconnaissance pour les salariés. 

 

Emploi repère 

Niveau 

Taux horaire brut en € en vigueur 

Taux horaire brut en € signé en 2018 et entrant en vigueur au 1er mars 2019 

Taux horaire brut en € signé en février 2019 

(pas encore en vigueur) 

Agent d’entretien petits travaux de jardinage 

Agent d’entretien petits travaux de bricolage 

Assistant(e) de vie (1) 

Garde d’enfant(s)(1) 

Assistant(e) ménager(ère) (1) 

9,76 

9,88 

10,03 

Garde d’enfant(s) (2) 

Assistant(e) ménager(ère) (2) 

II 

9,79 

9,91 

10,06 

Assistant(e) de vie (2) 

Garde d’enfant(s) (3) 

III 

9,82 

9,94 

10,09 

Assistant(e) de vie (3) 

IV 

9,92 

10,04 

10,19 

 

Un accord sur l’augmentation des frais kilométriques pour les passer de 0,20€ à 0,22€/kilomètre minimum a aussi été signé et pourrait être homologué au début de l’été quand on l’espère pour les minimas salariaux à la fin du printemps ! 

 

Ajouter aux articles favoris
Please login to bookmarkClose
0 Shares:
Vous pourriez aussi aimer

La CPME change de président

A l'issue de l'élection à la présidence de la confédération des petites et moyennes entreprises (CPME), qui a eu lieu mardi, Amir Reza-Tofighi a rassemblé plus de 65 % des suffrages. Il succède ainsi à François Asselin, qui occupait cette fonction depuis dix ans. Diplômé de Centrale Supélec et de HEC, Amir Reza-Tofighi est un entrepreneur tout juste quarantenaire qui a créé ou co-créé plusieurs entreprises dans des secteurs aussi divers que les services à la...