Alors qu’ils se sont entendus il y a peu de temps, à la fin du mois de janvier, sur la question des salaires, les négociateurs patronaux et salariaux de la CCN de la boulangerie artisanale viennent à nouveau, à l’occasion de la CPPNI du 10 mai, de se saisir de cet enjeu.
Pour les représentants des salariés de la profession, il s’agissait de tirer les conséquences de la progression de l’inflation et de la hausse du SMIC. D’après la FGTA-FO, Ils ont donc revendiqué au moins 2,65 % de hausse des minima salariaux. “La plupart des organisations syndicales ont signifié à la délégation employeurs qu’il n’y aurait pas de poursuite des négociations en-dessous de 2,65%” indique en effet l’organisation syndicale.
Ces revendications n’auraient guère convaincu la délégation patronale. Toujours d’après la FGTA-FO, elle aurait proposé “1,8% pour les ouvriers et 1,5% pour les cadres”. La prudence des employeurs s’expliquait sans doute en partie par le fait que les employeurs de la profession doivent déjà faire face à une hausse notable du coût des matières premières et qu’un nouveau renchérissement de celui de la main d’œuvre serait donc difficile à endosser.
Quoi qu’il en soit, les partenaires sociaux de la branche se sont quittés sur un désaccord et les négociateurs salariaux entendent bien profiter de la prochaine CPPNI, prévue pour avoir lieu en juillet, afin de reprendre la négociation sur les salaires.