Cet article a été initialement publié sur le site du syndicat : CFE-CGC
“Crise des suicides à France Télécom : la CFE-CGC demande le renvoi en correctionnelle pour mise en danger de la vie d’autrui et homicide involontaire.”
Après une enquête de plus de six ans, le Parquet vient de rendre son réquisitoire dans le cadre de la procédure initiée par SUD et la CFE CGC en décembre 2009 à l’encontre des principaux dirigeants de France Télécom.
En question : la mise en œuvre des plans NExT et surtout de son volet ACT, qui visait à supprimer 22 000 postes sans plan de sauvegarde de l’emploi, et donc en totale illégalité, et à mettre en mobilité 10 000 collaborateurs en 3 ans (2006 à 2008 inclus), dans des conditions telles qu’elles ont débouché sur une crise sociale sans précédent, avec des drames humains qui ont ébranlé tous les collaborateurs du Groupe et entraîné un changement de Direction début 2010.
La justice doit désormais statuer sur la responsabilité pénale des dirigeants qui ont délibérément mis ce plan en place alors qu’ils le savaient attentatoire à l’intégrité physique et psychologique des collaborateurs.