Coup d’envoi des négociations sur l’assurance chômage : CFE-CGC rappelle ses objectifs

Cet article a été initialement publié sur le site du syndicat la CFE-CGC

Les organisations syndicales et patronales se sont réunies lundi 22 février au siège du Medef pour une première séance de négociation laquelle doit déboucher sur une nouvelle convention Unédic fixant les règles d’indemnisation des demandeurs d’emploi. Cinq autres séances sont programmées d’ici mai. 

Le coup d’envoi des négociations en vue d’une nouvelle convention de l’Unédic a été donné hier par les partenaires sociaux. Marquée par le coup d’éclat de l’UPA (Union Professionnelle Artisanale), qui a quitté la négociation, cette première réunion a permis aux organisations syndicales et patronales de procéder à une présentation des délégations et à un premier tour de table avant d’être principalement dominée par le dossier des intermittents du spectacle. 

Pour ces derniers, les partenaires sociaux doivent d’abord s’entendre sur un document de cadrage (sous forme de lettre paritaire ?), fixant notamment des objectifs financiers, pour permettre ensuite à la profession de négocier ses propres règles. En vertu de la loi Rebsamen, il est en effet prévu que la renégociation des annexes 8 et 10 définissant les règles d’indemnisation des intermittents du spectacle se déroule en parallèle de la négociation générale sur l’assurance-chômage. Les partenaires sociaux se sont par ailleurs entendus sur un calendrier prévoyant d’ores et déjà cinq autres séances de négociation le 8 mars, le 24 mars, le 7 avril, le 28 avril et le 12 mai. 

Pour rappel, voici les grands objectifs de la CFE-CGC pour cette négociation : 

Préserver le fondement assurantiel du régime d’assurance chômage et préserver le niveau global des indemnisations qui jouent un indispensable rôle d’amortisseur en période de crise économique.  

Augmenter les cotisations Unédic des entreprises qui recourent aux CDD de courte durée. 

Adapter le niveau des cotisations chômage au résultat financier du régime Unédic. 

Favoriser l’embauche en CDI des jeunes de moins de 26 ans par une exonération partielle et temporaire des cotisations Unédic. 

Créer une contribution exceptionnelle sur les très hauts revenus. 

Mettre en place un taux d’appel des cotisations supérieur à 1 pour réduire l’endettement. 

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