Cet article est issu du site de l’organisation d’employeurs CPME.
Le coronavirus est l’affaire de tous. La CPME recommande donc aux entreprises françaises, quelle que soit leur taille, de prendre des mesures de prévention basiques en mettant notamment à disposition de leurs salariés des solutions hydroalcooliques, en leur permettant de se laver les mains facilement et d’aérer régulièrement les espaces communs.
Pour les personnes de retour de zones potentiellement concernées, la Confédération des PME suggère de privilégier le télétravail et, en cas d’impossibilité absolue, d’éviter tout contact physique et toute fréquentation d’espaces communs (réunions, ascenseur, cantine), et ce pendant une période de 14 jours.
Par ailleurs, alors que certaines entreprises industrielles commencent à rencontrer des problèmes d’approvisionnement et que d’autres secteurs souffrent d’une baisse de la fréquentation touristique, la CPME lance, au niveau national, une enquête auprès de ses adhérents pour en mesurer l’étendue.
Il convient néanmoins, dès à présent, de rappeler que le gouvernement s’est engagé à maintenir les mesures d’étalement de charges, d’activités partielles ou de dérogations sur les heures supplémentaires mises en place lors des récents mouvements sociaux.
La CPME souhaite désormais que le gouvernement émette des recommandations pour que le coronavirus puisse, dans certains cas, être juridiquement considéré comme « cas de force majeure », évitant ainsi aux entreprises et en particulier aux sous-traitants industriels, d’éventuelles pénalités de retard et leur permettant, le cas échéant, d’utiliser leurs assurances.