Cet article provient du site de l’organisation d’employeurs CPME.
François Asselin, président de la CPME, est ce matin à Beauvais dans l’Oise pour participer à une réunion de la cellule de continuité de l’activité économique. Il manifeste ainsi son soutien aux entreprises du département très durement impactées par le Covid-19.
Et tire le signal d’alarme économique.
En effet, jour après jour, le nombre d’entreprises menacées par la pandémie en cours va grandissant. De plus en plus de zones géographiques et de secteurs d’activité sont désormais concernés.
S’il faut saluer la réactivité du gouvernement qui, pour soutenir les entreprises, a pris des mesures rapidement, celles-ci risquent désormais de s’avérer insuffisantes pour venir au secours des TPE-PME mais également de nombreux travailleurs indépendants dont la survie économique sera bientôt en jeu. Comme c’est le cas pour les recouvrements, la CPME demande à ce que ce soit l’administration qui s’adresse aux entreprises par mail et non l’inverse, pour leur donner le choix du report ou non des échéances fiscales et sociales. Une administration qui accompagne, c’est l’attente des PME.
En outre, il est maintenant temps de déclarer l’état de catastrophe sanitaire pour permettre à ceux qui le peuvent, de faire jouer leur assurance perte d’exploitation.
De même, pour préserver l’emploi, les pouvoirs publics doivent prendre en charge, sous certaines conditions, la part financière restant à l’employeur en cas de recours au dispositif de l’activité réduite (chômage partiel).
Enfin, la Confédération des PME appelle banques et bailleurs institutionnels à manifester leur solidarité en acceptant les demandes de reports d’échéances.