Cet article est issu du site de l’organisation d’employeurs CPME.
La mobilisation de la CPME a porté ses fruits. La réouverture le 28 novembre des commerces jusqu’alors considérés comme « non-essentiels », était une absolue nécessité. Cela reste une bonne nouvelle sous réserve que soit maintenu temporairement l’accès aux aides pour ceux dont la rentabilité ne pourrait être atteinte en raison des règles sanitaires en vigueur.
Par ailleurs, il était important de donner des perspectives de reprise d’activité aux restaurants ou salles de sport qui resteront fermés, on le sait maintenant, jusqu’au 20 janvier. C’est désormais chose faite pour eux mais pas pour les bars et discothèques qui restent dans le flou. La possibilité pour ces entreprises d’opter entre le fonds de solidarité ou une somme correspondant à 20% de leur chiffre d’affaires 2019 les aidera indiscutablement à tenir.
Mais il est essentiel de ne pas laisser de côté les secteurs connexes dont l’activité dépend étroitement des secteurs fermés. Les hôtels, les brasseurs ou les grossistes en boisson par exemple doivent, sous certaines conditions, avoir accès au même dispositif, question de survie pour de très nombreuses entreprises.
Le confinement allégé ne signifie pas un retour à une activité économique normale. Les aides aux entreprises doivent donc être adaptées et ne plus se limiter aux entreprises employant moins de 50 salariés.
Enfin, la CPME regrette la fin de non-recevoir adressée aux activités de montagne malgré les efforts d’adaptation dont étaient prêts à faire preuve les professionnels.