Après plusieurs mois de discussions pour le moins tendues entre l’Assurance maladie – exprimant elle-même les volontés de la tutelle ministérielle – et les syndicats de médecins libéraux, dans l’objectif de redéfinir la fameuse convention médicale régissant pour les cinq prochaines années les conditions d’exercice et de rémunération de ces professionnels de santé, l’heure est à la validation des propositions finales de l’administration.
Ou plutôt, en l’occurrence : à leur non validation. Comme de nombreux titres de la presse nationale ou de la presse professionnelle s’en font l’écho ces dernières heures, les syndicats représentatifs de la médecine de ville, derrière les deux principaux d’entre eux, MG France et Avenir Spé-le Bloc, ont en effet refusé l’ultime projet de convention médicale proposée en fin de semaine par l’Assurance maladie. Ils ont à la fois critiqué le niveau insuffisant des “revalorisations” de leurs rémunérations contenu dans le texte et estimé que ce dernier emportait des contreparties excessives.
Dans une telle configuration de blocage, un règlement arbitral va devoir s’engager. C’est Annick Morel, ancienne inspectrice générale des affaires sociales, qui va se charger de cet arbitrage.