Les interrogations se multiplient à propos de l’accord complémentaire santé récemment signé par Prism’emploi et quatre organisations syndicales (CGT, CFDT, FO et la CFE-CGC). Loin des motifs de satisfaction avancés par les syndicats signataires et loin également des estimations chiffrées que les employeurs avancent quant au nombre de bénéficaires potentiels – 80 % des salariés de la branche – la CFTC a récemment vigoureusement critiqué le texte. Selon elle, il ne couvrirait en réalité qu’un tiers des salariés du secteur, le seuil retenu de 414 heures de travail au cours des douze derniers mois afin de bénéficier du régime étant jugé trop élevé pour de nombreux intérimaires.
La mission d’évaluation des besoins des salariés de la branche confiée au futur gestionnaire du contrat suffira-t-elle à calmer les esprits ? Quoiqu’il en soit, l’appel d’offres visant à sélectionner ce dernier est lancé…