Contrairement aux apparences ou aux illusions gouvernementales, le travail dominical risque de ne pas être une partie de plaisir pour les employeurs du commerce. Le collectif syndical Clic-P, évoqué dans BI&T, a en effet décidé de passer à l’action la semaine même où la justice lui donnait raison dans un litige contre Monoprix.
Monoprix condamné pour travail de nuit
Jeudi dernier, la cour d’appel de Versailles aggravait l’amende infligée en première instance à Monoprix pour travail de nuit illégal. Initialement, Monoprix s’était vu infliger une amende de 250.000 euros pour avoir ouvert des magasins après 21 heures. La cour d’appel a aggravé l’amende à 750.000 euros, à la demande de la CGT (qui réclamait plusieurs millions d’euros…) pour non-respect de cette décision.
En outre, Monoprix était condamné à une astreinte de 10.000 euros en cas de nouvelle infraction.
Une fois de plus, la technique “judiciaire” du Clic-P a montré toute son efficacité à un moment où le militantisme traditionnel s’effiloche.
Clic-P prépare une grève contre le travail du dimanche
A l’approche de la mise en oeuvre de la loi Macron, Clic-P prépare en outre une grande opération de protestation contre le travail du dimanche. Une manifestation doit avoir lieu demain à 11 heures devant Bercy. Clic-P se mobilise pour limiter le champ d’application de la loi.