En décembre dernier, les négociateurs patronaux et salariaux des prestataires de services du secteur tertiaire se sont retrouvés pour négocier les minima salariaux de branche.
Malgré le contexte d’inflation, les représentants patronaux auraient avancé des propositions ne se distinguant guère par leur caractère ambitieux. Pour les deux coefficients d’entrée de grille, qui, d’après la CGT, sont ceux de près de 80 % des salariés de la branche, les employeurs auraient jugé opportun d’organiser, d’ici décembre prochain, un rattrapage du SMIC dans le cas du coefficient 120, et une légère différenciation du SMIC, de l’ordre d’une dizaine d’euros, dans le cas du coefficient 130. Pour les ETAM et les cadres, les taux de revalorisation oscilleraient entre 0,1 % et 0,4 %.
Prenant connaissance de ces hypothèses, les représentants des salariés ne les ont pas vraiment considérées comme tout à fait positives. Particulièrement remontée, la CGT a jugé que les employeurs n’avaient ouvert la négociation salariale que pour satisfaire à une exigence réglementaire, mais sans avoir la volonté d’aboutir à un accord convenable. Partant de là, elle a appelé les salariés du secteur “à rejoindre la grève nationale et interprofessionnelle” du 27 janvier prochain. L’année commence bien chez les prestataires du tertiaire.