Le nouveau bureau confédéral de la CGT a été élu à l’issue du 52ème congrès confédéral de la centrale, qui s’est tenu la semaine dernière à Dijon.
Choisis parmi les membres de la commission exécutive confédérale, les douze membres du bureau confédéral sont majoritairement des sortants et, à parité, des hommes et des femmes et des salariés du privé et du public.
Les sept sortants
Comme bien souvent dans ces cas-là, le renouvellement du bureau confédéral de la CGT laisse apparaître une surreprésentation des sortants. Ils sont sept à y siéger :
Fabrice Angei, fédération des services publics, cadre du public ;
Pascal Bouvier, UD du Maine-et-Loire, ouvrier du privé ;
David Dugué, fédération Filpac, cadre du privé ;
Virginie Gensel-Imbrecht, fédération des mines – énergie, cadre du public ;
Philippe Martinez, fédération de la métallurgie, technicien du privé, secrétaire général de la CGT ;
Catherine Perret, Ferc, cadre du public ;
Céline Verzeletti, fédération UGFF, employée du public.
Les cinq nouveaux
A côté de ces sept sortants, le bureau confédéral de la CGT compte cinq nouveaux entrants :
Angéline Barth, fédération du spectacle, technicienne du privé ;
David Gistau, UD de l’Aveyron, ouvrier du privé ;
Véronique Martin, fédération des cheminots, agent de maîtrise du public ;
Boris Plazzi, fédération de la métallurgie, ouvrier du privé ;
Nathalie Verdeil, UD de l’Eure, technicienne du public.
Des ouvriers peu nombreux à la CGT
Comme nous l’avions déjà relevé en 2016, au moment de l’annonce de la composition du précédent bureau confédéral de la CGT, il est frappant de constater la sous-représentation des catégories sociales populaires au sein du bureau confédéral de l’organisation. Il ne compte en effet qu’un quart de représentants dont le métier d’origine est ouvrier.
Très attentifs à ce que la parité hommes-femmes soit scrupuleusement respectée au sein du bureau confédéral, les dirigeants de la CGT semblent bien moins se soucier de la représentation du petit peuple au sein des instances de l’organisation.